Comment établir une relation de confiance avec un avocat spécialisé en droit du travail pour le CSE ?
Le 17 août 2023L’avocat, en général et celui spécialisé en droit du travail en particulier, est soumis au respect d’une certaine déontologie à laquelle il ne peut se soustraire. Ce qui représente métaphoriquement un bouclier protecteur pour ceux qui font appel à ce professionnel du droit, soumis à diverses obligations. Si en pratique, dans les relations courantes, au quotidien, le lien de confiance s’acquiert avec le temps, les choses sont différentes lorsque l’on consulte un avocat. En effet, celle-ci peut s’instaurer dès le premier échange.
La relation de confiance avec un avocat en droit du travail : concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?
Faire confiance à un avocat, c’est passer outre ses doutes pour lui exposer pleinement sa situation et obtenir l’appui nécessaire tant recherché. C’est donc se fier à ce dernier. Dans le cadre de la relation entre les membres du CSE et l’avocat spécialisé en droit du travail, c’est exactement la même chose. La communication doit être limpide pour les deux parties afin de se sentir à l’aise, écouté et rassuré.
L’avocat CSE spécialisé en droit du travail : astreint à un devoir de conseil et d’information
Une assistance juridique CSE par le biais d’un avocat peut être avantageux pour les élus à bien des égards.
En effet, l’avocat spécialisé en droit du travail doit fournir aux membres du CSE des conseils juridiques avisés en lien avec diverses problématiques qui lui sont soumises.
Il est nécessaire qu’il les informe sur les conséquences potentielles, mais aussi leur expliquer les options disponibles, le cas échéant, afin de les aider à prendre la bonne décision.
L’avocat CSE rompu au droit travail : soumis au respect du secret professionnel
Un secret n’a jamais été aussi bien gardé qu’avec un avocat. La déontologie l’impose, ce qui est dit doit rester confidentiel. Il s’agit de l’ensemble des informations et communications échangées avec les membres du CSE. Ces derniers sont donc assurés de pouvoir discuter sans craindre une quelconque divulgation.
L’avocat CSE spécialisé en droit du travail contraint à une obligation de prudence, diligence et surtout de loyauté
L’avocat en droit du travail doit aussi agir avec diligence et prudence, dans l’exercice de son activité. Il doit effectuer des recherches approfondies si nécessaires, recueillir les informations pertinentes, il peut aussi s’agir de faits… Analyser la jurisprudence, se tenir au courant de l’actualité, des évolutions en la matière afin de représenter au mieux le CSE. Dans cette quête, il agit avec respect et dévouement, en se tenant loin des conflits d’intérêts.
L’établissement d’une relation de confiance entre le CSE et un avocat spécialisé en droit du travail : en pratique, comment cela se matérialise ?
L’objectif pour l’avocat, c’est de s’assurer de respecter les intérêts en présence. Pour le CSE de pouvoir être bien conseillé pour répondre de ses attributions.
Assurer un échange continu entre les deux parties : avocat en droit du travail et CSE
Il s’agit d’une collaboration proactive, autrement dit, l’avocat et les membres du CSE doivent élaborer des stratégies juridiques d’un commun accord. Il est important pour les élus CSE de participer activement durant ces échanges afin d’obtenir des conseils avisés, et par ricochet des résultats concrets adaptés aux besoins spécifiques du comité social et économique. C’est effectivement, ce que l’on doit pouvoir attendre a minima d’un support d’assistance juridique pour les élus du CSE.
Le respect des conseils de l’avocat par les membres du CSE
Un conseil mal suivi peut être lourd de conséquences, surtout dans le monde du travail. Il est important de savoir écouter et de prendre note des recommandations prodiguées. En effet, l’avocat spécialisé en droit du travail a suffisamment d’expérience et d’expertise en la matière pour offrir des conseils avisés. C’est un acteur essentiel dans les litiges, et toutes les questions afférentes au droit social : négociations en droit du travail, résoudre un conflit juridique au sein du CSE, etc.
Avocat et membres du CSE : s’assurer d’une certaine transparence entre les deux parties
L’honnêteté et la transparence sont les maîtres-mots pour réussir une collaboration à court ou long terme. En effet, les élus CSE doivent présenter à l’avocat toutes les informations pertinentes pour obtenir de celui-ci qu’il s’exécute dans les règles de l’art.
C’est une façon d’éviter toute mauvaise surprise à l’avenir dans un cadre procédural. Par exemple, pour avoir omis volontairement de discuter de tel ou tel point majeur.
Il est aussi important pour l’une comme l’autre des parties de tenir ses engagements, de respecter le cas échéant les délais fixés. Par exemple, pour le CSE, procéder à la remise de documents nécessaires à l’avocat afin qu’il puisse de son côté s’y pencher rapidement.
La relation de confiance dans un cadre comme celui-ci, CSE et avocat, s’inscrit dès le premier contact.
Il est important pour les élus CSE de se pencher sur l’expérience de l’avocat désigné, les affaires déjà traitées, sa spécialisation, etc. De l’autre, d’appliquer à la lettre le serment d’avocat : exercer son métier avec dignité, conscience, indépendance, probité, humanité.